
L’ombre de la mort
Couchant au lit
Dans la cabine de l’hôpital
Je regarde le climatiser
Se calmant mon corps fatigué.
Aller et venir,
Dans le corridor –
Les sonores des pas
Seule l’existence de la vie
Autrement dort dans une mortuaire !
En attendant la mort
Je reviens à ma jeunesse –
L’odeur du champ vert ou
La patience avec la canne à pêche.
Je prie la mort alors
Souhaite qu’elle m’avale vite
En me faisant oublier des bons rêves.
Écœuré du monde pâle
Étouffé de négligence accablante.
Un désir sublime --
De ne pas vivre ici.
Le cœur est déjà torturé
Trahison qui me pique toujours.
Les corps des innocents en Libye
Ou des embryons morts dans les ventres.
Une longue queue des passés –
L’ombre de la mort est visible partout.
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