L’âme, c’est quoi? La chose, la plus délicate du
monde s’assoit seule…loin de mouvements et d’activité.
Que fait-elle en repose !
Voilà un poème traduit récemment, je l’aime
car c’est l’âme délicate :
monde s’assoit seule…loin de mouvements et d’activité.
Que fait-elle en repose !
Voilà un poème traduit récemment, je l’aime
car c’est l’âme délicate :
«une âme s’assoit seule»
traduit par Manas Basu
une âme frémit comme une feuille morte
qui s’assoit seule et s’ennuie
dans un foyer froid
au milieu des nuits blanches
secouée par le souffle
des faibles promesses
frémissements des espoirs animés
encore et encore
dans le conflit et l’angoisse
une âme bat à une porte abandonnée
comme une tempête déchainée
sauvage, énorme et soufflant en rafales
en suscitant la vie effrayée à l’intérieur,
l’obscurité violette
qui tord et se rattrape,
en forçant des lumières de se mêler
aux moments scintillants
de bonheur
une âme laisse passer
des rêves tournants,
des nuits de veilles
et des visages vagues,
une âme qui soulève les aveugles,
ouvre comme une fenêtre
et laisse rentrer des vents légers
tentés de l’alcool vieux et tiède
des rayons du soleil toute la journée
les pommes mûres dans les pommeraies
et des moineaux dans les nids
une âme en repos
qui découvre son rôle
aux vérités indescriptibles
en dépassant au delà du plan
des illusions ardues
des briques et du sang
presque l’amour en deux
mais gentille encore moins
étant une partie de tout cela
en ouvrant sa voie brièvement,
et en prenant un choix
========
Le poème en anglais
‘a soul sitting alone’
by sudipta chatterjee
a soul trembling like a fallen leaf
sitting alone and troubled
on the cold hearth
of unsleeping nights
swayed by the breath
of forlorn promises
murmuring hopes of existence
again and again
in contradiction and agony
a soul beating at a lost door
like a frenzied tempest
wild enormous and gusty
rousing frightened life within,
the purple darkness
twisting and catching,
forcing lights into being
with twinkling moments
of happiness
a soul letting go
of turning dreams,
nights of vigil
and passing faces,
a soul lifting the blinds,
opening like a window
and letting in wispy wind
tinged by the warm old wine
of the daylong sun
ripe apples in trees
and nesting sparrows
a soul in repose
discovering its share
of untold truth
rising above the blueprint
of coarse delusions
of bricks and blood
almost half-loving
being kind by half
being a part of it all
paving its way in and out,
making a choice
========
No comments:
Post a Comment