"Le temps de me partir", très facile à dire que le faire ! Les larmes aux yeux des amis, participer au cortège funèbre…tous les décors ne hante plus, le soleil va coucher lentement. : pourrais-tu laisser tomber ces larmes car je suis parti. BON !
[Je suis redevable à une amie française qui m’a corrigé cette traduction, je ne sais pas si elle a la permission à dévoiler son identité ! Je veux lui dire merci !]
« Le temps de me partir » un poème bengali
de Rina Chaudhuri et traduit par Manas Basu
Va frotter le mégot
contre le mûr
Et reviens près de moi
– mais assieds toi loin.
Ma peau est froide, tu
n’aime pas me toucher.
Ferme la porte, s’il
te plaît…je ne veux pas que le monde
Écoute indiscrètement
ce que je dis finalement,
C’est la première fois
que tu me regardes mourir –
Je manque tellement de cette expérience.
Sont-ce des larmes
ce que je regarde dans tes yeux ?
Ou est-ce l’éclat
normal que j’adore ?
Ne te détourne pas – je
suis toujours là et
C’est le dernier
moment que tu me regardes, donc sois patient.
Je vais tomber
progressivement ce que tu sais –
Et avec une grande
vitesse aussi,
Et pour la première
fois dans les années
Je voulais que je
puisse être ‘toi’ !
J'ai froid à
nouveau, les fenêtres sont-elles fermées ?
Puis tire la
couverture pour me couvrir,
Mais sois attentif
pour à ne pas me toucher
Je ne voudrais pas te regarder
reculer avant de partir.
Suris-moi ! C’est chaud et le feu seul
Dans lequel je me
lance !
Oui, je sais que je
suis frais mais c’est mon type réel,
Donc, aime moi
toujours, pourrais je t’en prier ?
Oh, ne détourne pas,
cela pourrait le dernier temps
Et je ne sais pas
terminer –
Et je ne sais pas
comment te laisser partir
Et je ne sais pas
comment ne pas demander plus
Et je ne sais pas te
faire adieu
Et je ne sais pas
mourir volontiers !
Mais je me sens que je
tombe vite par terre.
Je vais la toucher très
rapidement.
Mais tant que je suis
là, tu le maîtrises de moi,
N’approche pas près de
la mort…ou en cachette si possible.
Et juste au cas où tu
ne sais pas la vérité –
Je te dirai le secret,
donc viens près de moi.
Dans nos nombreux
rêves, juste toi et moi
Nous les deux vivrons
ensemble pour toujours !
C’est le temps, le
temps de ma disparition commence
Pourrais-tu laisser
couler ces larmes car je suis parti.
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