Friday, August 31, 2012

Le temps de me partir

"Le temps de me partir", très facile à dire que le faire ! Les larmes aux yeux des amis, participer au cortège funèbre…tous les décors ne hante plus, le soleil va coucher lentement. : pourrais-tu laisser tomber ces larmes car je suis parti. BON ! 


[Je suis redevable à une amie française qui m’a corrigé cette traduction, je ne sais pas si elle a la permission à dévoiler son identité ! Je veux lui dire merci !]   

 « Le temps de me partir »  un poème bengali 
de Rina Chaudhuri et traduit par Manas Basu

Va frotter le mégot contre le mûr
Et reviens près de moi – mais assieds toi loin.

Ma peau est froide, tu n’aime pas me toucher.

Ferme la porte, s’il te plaît…je ne veux pas que le monde

Écoute indiscrètement ce que je dis finalement,
C’est la première fois que tu me regardes mourir –
Je manque tellement  de cette expérience.     

Sont-ce des larmes ce que je regarde dans tes yeux ?
Ou est-ce l’éclat normal que j’adore ?
Ne te détourne pas – je suis toujours là et
C’est le dernier moment que tu me regardes, donc sois patient.
Je vais tomber progressivement  ce que tu sais –
Et avec une grande vitesse aussi,
Et pour la première fois dans les années
Je voulais que je puisse être ‘toi’ !
J'ai froid à nouveau, les fenêtres sont-elles fermées ?
Puis tire la couverture pour me couvrir,
Mais sois attentif pour à ne pas me toucher
Je ne voudrais pas te regarder reculer avant de partir.
Suris-moi !  C’est chaud et le feu seul
Dans lequel je me lance !
Oui, je sais que je suis frais mais c’est mon type réel,
Donc, aime moi toujours,  pourrais je t’en prier ?  
Oh, ne détourne pas, cela pourrait le dernier temps
Et je ne sais pas terminer –
Et je ne sais pas comment te laisser partir
Et je ne sais pas comment ne pas demander plus
Et je ne sais pas te faire adieu
Et je ne sais pas mourir volontiers !
  
Mais je me sens que je tombe vite par terre.
Je vais la toucher très rapidement.
Mais tant que je suis là, tu le maîtrises de moi,
N’approche pas près de la mort…ou en cachette si possible.
Et juste au cas où tu ne sais pas la vérité –
Je te dirai le secret, donc viens près de moi.

Dans nos nombreux rêves, juste toi et moi
Nous les deux vivrons ensemble pour toujours !  

C’est le temps, le temps de ma disparition commence
Pourrais-tu laisser couler ces larmes car je suis parti.
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