Saturday, September 25, 2010

Poème sur les jeux du Commonwealth

Il y a une autre histoire douloureuse ! Pour montrer le monde de la ‘beauté impeccable’ de la capitale DELHI et y présenter un ‘événement phare’, les officiels empressés ont chassé tous les mendiants et démoli leurs camps délabrés. Il faut présenter une image de l’inde riche et brillante avant les joueurs et délègues étrangers quoi qu’il en soit l’effet sur les défavorisés ! Mais rien ne peut améliorer la situation, c’est le bâton de ‘tout-poussant’ qui punit les avides !
J’ai lu un poème sur Delhi il y a quelques jours qui est très pertinent maintenant, la condition pitoyable des pauvres vis-à-vis le programme de béatification de la capitale Delhi. Cela semble : ‘Tout noir sous la lampe’ ! Amen !
Voilà la traduction du poème avec sa forme originale :

‘Delhi 2010’ traduit par Manas Basu
La ville est égorgée
Et des caillots sanguins dans le creux inhospitalier,
Il y a des toiles d’araignées fabriquant sur son peau.
La ville ne peut dormir à cause de catarrhe.

Cela ronfle à travers des multiplexes, complexes sportifs,
Les logements sociaux et des bordels et
Ses griffonnages et gribouillages finissent dans
Les escroqueries de million de dollars.

Qu’est qui s’est passé à ce beau visage
Qui apparaît d’un cœur joyeux ?
Quel est l’usage de la pluie et des feuillages
Quand tous les oiseaux ont
Disparu dans les larmes humides ?

L’accumulation de la verdure juste
Qui entoure le quartier des riches.
Juste après s’asseyent les femmes aussi froid que la roche
Ses yeux sont immobilisés et brûlés par le diable.

Leurs enfants jouent avec les jambes branlantes
Dans la lumière androgyne.
Des questions embarrassantes se sont fondues
Dans la vide des tombes royales ainsi que
De la terre vieillie.

Sous le sein épuisé de l’histoire
La ville boite dans l’incendie de minuit.
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Delhi 2010//sharmila ray

The city’s throat has been slit
and blood clots in inhospitable hollows,
there are cobwebs forming on its skin.
The city can’t sleep for its catarrh.

It snores across multiplexes, sports complexes,
housing estates and brothels and
its scribbles and scrawls end up in
million-dollar scams.

What happened to that beautiful face
that comes from a happy heart?
What’s the use of rain and foliage
when all the birds have
disappeared in humid tears?

The swarm of precision greenery
encircles the rich man’s quarter.
Just beyond sit women as cold as rock
their eyes stilled, singed by Lucifer.

Their children play with rickety legs
in the androgynous light.
Hunchback questions get dissolved
in the emptiness of royal tombs and
age worn soil.

Under the sagging breast of history
the city limps to midnight blaze.
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